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Historique des recherches sur la commune du Cailar (Gard)

Le village du Cailar est situé dans le département du Gard, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Nîmes, au confluent du Vistre et du Rhôny, au point de convergence de leur vallée. Il se trouve à l’extrémité de la Costière, au cœur de la plaine littorale languedocienne.

L’étang littoral qui s’étendait à l’origine à quelques kilomètres seulement du village, a reculé depuis de plusieurs dizaines de kilomètres vers le sud, mais les études sur l'évolution de l'environnement ont montré qu'une vaste lagune occupait alors toute la frange littorale du Languedoc, et permettait une circulation par cabotage depuis le Rhône jusqu'à l'Hérault. On sait également que le Vistre était navigable, et jusqu’au début du XXe siècle Le Cailar était considéré comme un port.

Histoire de la commune du Cailar

Un instituteur, Léon PASQUIER (1889-1973), a travaillé sur les archives municipales afin de retracer l'histoire de son village natal ; ses recherches ont été publiées à l'initiative du conseil municipal en 1981 (réédition en 1993 par Lacour). Il décrit principalement l'histoire des biens communaux et les coutumes pastorales du Cailar, avant de consacrer quelques pages aux deux rivières du Vistre et du Rhôny, ainsi qu'au folklore local.

Léon PASQUIER, Le Cailar, le Vistre et le Rhôny à travers l'histoire, Lacour, Nîmes, 1993, 413 p.

Un instituteur, Léon PASQUIER (1889-1973), a travaillé sur les archives municipales afin de retracer l'histoire de son village natal ; ses recherches ont été publiées à l'initiative du conseil municipal en 1981 (réédition en 1993 par Lacour). Il décrit principalement l'histoire des biens communaux et les coutumes pastorales du Cailar, avant de consacrer quelques pages aux deux rivières du Vistre et du Rhôny, ainsi qu'au folklore local.

Léon PASQUIER, Le Cailar, le Vistre et le Rhôny à travers l'histoire, Lacour, Nîmes, 1993, 413 p.

Historique des recherches archéologiques

Les premières découvertes de vestiges archéologiques ont eu lieu fortuitement au XIXe siècle : quelques inscriptions romaines, dont deux ont été récemment étudiées par Michel Christol (Christol 2003) et quelques vestiges de l'âge du Fer (Garmy, Pey 1981). Cependant, l'occupation ancienne du Cailar est restée longtemps méconnue et ne fait l'objet d'études approfondies que depuis une dizaine d'années.
Les prospections systématiques effectuées depuis 1998 dans la région par Claude Raynaud et son équipe ont permis la reconnaissance du site antique et de son extension topographique. Elles ont occasionné aussi la collecte d’un grand nombre de céramiques sur le gisement qui ont conduit à donner une première fourchette chronologique de l'occupation. Les plus anciens documents remontent à la fin du VIe ou au début du Ve s. av. n. è. et a suite de l’âge du Fer est couverte intégralement, témoignant d’une permanence de la présence humaine sur le site jusqu’à la période romaine incluse et au Moyen Âge où naît le village actuel.
Une première opération archéologique a été menée par Michel Py dans le cimetière du village, en avril 2000, après le creusement d'un caveau ayant mis au jour quelques vestiges. Cette fouille a permis d'observer une accumulation stratigraphique importante


et d'étudier plus particulièrement des niveaux en place du milieu du Ve siècle av. n. è. jusqu'au milieu du IVe siècle av. n. è. présentant un matériel céramique très important, quantitativement et qualitativement, avec une représentation particulièrement forte des importations méditerranéennes : amphores massaliètes, céramiques à pâte claire et claire peinte de Marseille, céramique attique.


Ce sondage a également permis de découvrir plusieurs éléments en pierre taillée : deux blocs réemployés comme piédroit de porte


et un fragment mouluré,


dont la technique montre une grande maîtrise et la plus ancienne utilisation d'un type d'outil méditerranéen. Les résultats obtenus lors de ce sondage ont été publiés en 2002 dans un article des Documents d'Archéologie Méridionale (Py, Roure 2002). <Mettre le lien avec le site internet des DAM (à demander à Albane) ou directement avec le PDF de l'article sur ce site.>
L'extension du sondage de 2000 étant rendue difficile par sa situation au cœur du cimetière du village, une nouvelle opération a été effectuée à proximité immédiate : sur la place de la Saint-Jean, trente mètres environ à l'est du sondage précédent. L'autorisation de sondage a été accordée à Réjane Roure qui a dirigé une campagne de quinze jours au mois de juin 2002.


Le but de cette opération était de confirmer la présence de vestiges en ce lieu – qui n'avait jamais fait l'objet d'aucune intervention archéologique – afin de préparer une demande de fouille programmée. Les résultats du sondage montrent une occupation qui s'étend de la Protohistoire au Haut Moyen Age, avec en particulier des niveaux en place du Ve siècle av. n. è. sous le comblement hétéroclite des fosses médiévales.
A la lumière de ces premiers résultats, un projet de recherche basé sur des fouilles programmées a donc débuté en 2003 et se poursuit encore aujourd'hui, avec une campagne sur le terrain d'environ 4 semaines, tous les étés, au mois de juin, et toute une série d'études de mobilier et d'analyses le reste de l'année. L'ensemble de ces travaux a permis de mieux caractériser cet habitat et de commencer à comprendre son évolution au cours du temps.

Le site archéologique du Cailar

Le site du Cailar apparaît comme un comptoir lagunaire protohistorique largement ouvert au commerce méditerranéen, mais également en relation avec le monde celtique. Il se présente comme l'une des interfaces les plus importantes du Languedoc puisqu'il met en relation avec le littoral à la fois la Vaunage et la plaine nîmoise. En effet, d'une part le Cailar – aujourd'hui à l'intérieur des terres – était situé dans l'Antiquité à proximité du rivage de la vaste lagune qui occupait alors tout le sud du Languedoc oriental, ainsi que le montre l'étude des cartes anciennes,


des photos aériennes et les sondages géomorphologiques ; d'autre part les vallées du Rhôny et du Vistre, qui confluent juste au sud du site du Cailar, lui ouvre l'accès à ces deux importants pôles d'occupation protohistoriques. Ce comptoir offre donc l'avantage d'avoir un arrière-pays relativement bien connu puisque le Cailar se présente comme le débouché des sites de La Liquière, Mauressip, Roque de Viou, Nages, en Vaunage, ainsi que de Nîmes. Par cet arrière-pays, le site du Cailar était en relation avec le Massif Central à travers les Cévennes, et par là avec l'ensemble de la Celtique intérieure, à laquelle elle pouvait également avoir accès par la voie plus traditionnelle de la vallée du Rhône.


L'étude des céramiques récoltées lors de la campagne de prospection dirigée par Claude Raynaud a montré une occupation centrée sur la protohistoire, avec une baisse d'importance du site à partir de l'époque romaine. Les fouilles ont confirmé en partie ces données puisqu'ils ont montré des aménagements protohistoriques importants, au moins à partir de la deuxième moitié du Ve siècle av. n. è. et jusqu'au IVe siècle av. n. è. avec effectivement une diminution du dynamisme du site à l'époque romaine. Le mobilier récolté lors campagnes de fouille présente des quantités d'amphores massaliètes supérieurs, pour les mêmes périodes, à ceux de Lattes et d'Espeyran – deux comptoirs similaires à plusieurs titres. Les taux de céramiques attiques et de céramique à pâte claire et claire peinte de Marseille sont très élevés également, tandis que la céramique non tournée est assez peu représentée pour la période la plus ancienne du site (dans l’état actuel de la documentation archéologique).


Le caractère de comptoir de commerce protohistorique est ainsi largement confirmé.
La découverte en 2005 d'un rempart entourant l'habitat protohistorique rapproche encore cet habitat des autres comptoirs littoraux contemporains du Languedoc. Il s'agit d'une large fortification de pierres liées à la terre, mise en place dès le Ve siècle av. n. è. (au moins), agrandie à une période ultérieure d'un mur de terrasse côté extérieur.


Les campagnes de fouille programmée ont également apporté un éclairage nouveau sur le site du Cailar avec la mise au jour d’un vaste dépôt d’armes gauloises et de crânes humains décapités, daté du IIIe siècle avant notre ère. Ces armes et ces crânes constituent un ensemble unique dans le Midi, même s’il appelle plusieurs comparaisons. C’est une trentaine d'individus dont les restes osseux crâniens ont été dégagés à ce jour, présentant d’évidentes traces de décapitations (cf. étude préliminaire d’Henri Duday dans Roure 2003 et Roure et al. 2004) ; accompagnés de toute la panoplie du guerrier gaulois, en plusieurs exemplaires : lames d’épée, fourreaux, umbo, orles et rivets de boucliers, chaînes de ceintures, lames de couteau, pointes de lance ; plusieurs exemplaires sont en très bon état de conservation. Les radiographies effectuées sur le mobilier métallique mis au jour en 2003 par l’équipe de Materia Viva à Toulouse ont permis de mieux identifier les différents objets et de confirmer une datation dans le IIIe siècle av. n. è. (avec quelques éléments plus anciens, datés de la fin du IVe s. av. n. è.) , corroborant les données céramologiques.


Cet ensemble comportant des armes gauloises, des crânes humains, de la faune et de la céramique mêlés à des cailloux est interprété comme un dépôt volontaire dont le caractère rituel semble incontestable même si toute hypothèse plus précise reste encore prématurée. Il faudra attendre la fouille complète de ces vestiges pour espérer mieux cerner leur organisation et comprendre leur présence. C'est la première fois qu'un tel ensemble d'armes jointes à des crânes est découvert dans le Midi de la France, ce qui appelle des comparaisons avec des sites géographiquement – si ce n'est culturellement ? – plus éloignés comme Gournay-sur-Aronde ou Montmartin. Un premier examen des vestiges osseux par Henri Duday a mis en évidence des parallèles dans les traitements des crânes. Les découvertes de crânes humains ne sont cependant pas absentes dans le Midi puisque des séries parfois importantes ont été retrouvées à Entremont ou à Pech Maho ; généralement rapprochées de la pratique des têtes coupées attestée par les textes, l'iconographie et diverses découvertes archéologiques. C'est bien entendu un dossier qui devra être repris dans son ensemble lorsque la totalité des vestiges du Cailar aura été dégagée. En ce qui concerne le mobilier métallique, les comparaisons régionales les plus proches sont les armes de la nécropole d'Ensérune, mais d'autres ensembles seront également à prendre en compte. Parallèlement, ces armes sont également similaires typologiquement à celles découvertes dans le nord de la France, en contexte funéraire ou cultuel comme à Gournay par exemple.
Cet aménagement à caractère public et rituel présente un intérêt majeur pour la connaissance de la protohistoire du Midi car les éléments de cette sorte sont rares ou ont été découverts trop anciennement pour bénéficier des acquis méthodologiques récents de l’archéologie. La fouille et l’étude de ces vestiges amèneront un lot important de données sur des domaines relativement peu documentés : les pratiques rituelles d’une part, le IIIe siècle avant notre ère d’autre part, période encore mal connue dans la région. Sa position intra-muros, appuyé contre le rempart qui a été repéré dans sa partie ouest, le rapproche de certains édifices ou aménagements à caractère public, voire votif, connus dans le Midi, tandis que le matériel recueilli amène à des comparaisons dans l'ensemble de la Gaule, et même de l'Europe, du deuxième âge du Fer.

Problématique des recherches

Les études menées sur le site du Cailar s'intègrent dans le cadre des recherches sur les comptoirs littoraux protohistoriques du Midi qui constituent l'un des thèmes de l'équioe de Protohistoire méditerranéenne de l'UMR 5140 de Lattes-Montpellier (Unité Mixte de Recherches : CNRS, Ministère de la Culture, Université de Montpellier III, INRAP). Ce thème prend notamment en compte les sites de Pech-Maho, Montlaurès, Lattes, Le Cailar, Espeyran et Olbia. Son objectif est de traiter en parallèle les résultats des recherches effectuées sur ces diverses agglomérations protohistoriques du littoral méditerranéen de la Gaule, afin de mettre en lumière à la fois les ressemblances et les particularités de chacun et de nourrir la réflexion sur quelques problématiques communes : le fonctionnement des économies marchande, artisanale, vivrière, monétaire ; l'insertion dans un faciès régional ; les indices d'acculturation méditerranéenne dans ces comptoirs et sur les populations autochtones environnantes ; les formes et les fonctions enfin de ces différentes installations.
La découverte – récente – du site du Cailar a de fait relancé la problématique de l'organisation du commerce en Languedoc en comblant un vide assez important entre Espeyran et Lattes et en montrant que le débouché de chaque vallée fluviale de la région était occupé par une installation faisant office d'interface entre l'intérieur et le littoral fréquenté par les commerçants méditerranéens. Ainsi, c'est un système plus complet et certainement plus complexe qu'on ne le pensait qui se révèle sur la façade du Languedoc oriental, en relation avec le développement – et les aléas – du commerce méditerranéen. Une meilleure connaissance du site du Cailar contribuera de façon non négligeable au renouvellement de cette question et offrira de nouvelles possibilités de comparaisons avec les autres sites littoraux du Midi.
L’importance du dépôt rituel qui a commencé à être dégagé au Cailar pourra de plus conduire à repenser l’organisation territoriale de la région, si un statut particulier peut être accordé au site du Cailar à cause de ces vestiges particuliers. Il faudra également remettre en question le problème des relations entre le Midi méditerranéen et les populations de la Gaule intérieure. En effet, d’une part les armes retrouvées au Cailar proviennent probablement, comme celles d’Ensérune, de Gaule interne : l’étude préliminaire a montré des caractéristiques morphologiques et techniques indubitables ; d’autre part les pratiques observées soit sur ces armes (lames et fourreaux ployés, umbo présentant des coups d’épée), soit sur les crânes (technique de décapitations, traitement des os) semblent similaires aux pratiques observées dans les sites de Picardie (Gournay-sur-Aronde, Montmartin, Ribemont-sur-Ancre). Tous ces éléments pourront être confirmés par les prochaines campagnes de fouille et par des études approfondies du matériel et des structures dégagés depuis 2003. L’ensemble découvert au Cailar contribuera à renouveler de manière importante certains points de la recherche en Protohistoire.

Les campagnes de fouille programmée de 2003 à 2006

Une première campagne de fouille programmée s’est déroulée en 2003 sur la Place de la Saint-Jean, poursuivant les travaux entamés l’année précédente dans le cadre du sondage exploratoire. Les limites des fosses médiévales ont pu être confirmées et les niveaux anciens mieux caractérisés : des couches en place de la deuxième moitié du Ve siècle avant notre ère ont été fouillées. Le chantier a été étendu au sud-est avec un décapage à la pelle-mécanique : dans ce secteur, seuls les niveaux supérieurs ont été perturbés à l’époque médiévale et l’on a pu commencer à fouiller un dépôt d’armes gauloises et de crânes humains daté du IIIe siècle avant notre ère.

La campagne de fouille programmée 2004 a eu pour objectif principal d’une part d’ouvrir le reste de la surface de fouille afin de cerner l’extension du dépôt du IIIe s. av. n. è. et d’autre part de mettre en place une méthodologie adaptée à la fouille de ces vestiges : dégagements de tous les objets in situ, carroyage, enregistrement en coordonnées x, y, z et en numérotation continue, relevés systématiques, carré par carré.. Toute la partie sud du chantier ouverte en 2004 a été bouleversée à l’époque médiévale (première moitié du XIVe siècle) : plusieurs fonds de silos, de puissants remblais et de grandes fosses marquent tout cet espace. La zone du dépôt s’étend sur 20 m2 : elle est limitée de tous côtés par des perturbations datées de la première moitié du XIVe siècle. Plusieurs éléments métalliques appartenant toujours à la panoplie du guerrier gaulois ainsi que des restes humains correspondant encore à des têtes coupées ont été dégagés en 2004, confirmant la nature rituelle de ce dépôt.

La campagne de fouille 2005 a eu des résultats tout à fait déterminants : la donnée la plus importante est la mise au jour d'un rempart entourant l'habitat protohistorique, rempart contre lequel venait s'appuyer le dépôt. Deux tronçons de courtine ont pu être dégagés et on a pu suivre sur près de 20m les limites des couches liées au comblement de l'épierrement de ce rempart, à l'époque romaine et à l'époque médiévale. Le rempart occupe toute la partie sud et ouest de la zone de fouille, avec une largeur restituée de 3m80. Les vestiges du dépôt s'étendent intra-muros sur plus de 50 m2 : les têtes coupées et les restes métalliques sont encore nombreux.

Les campagnes de fouille 2006 et 2007 ont poursuivi les travaux de 2005, notamment le dégagement du rempart et la fouille du dépôt d'armes et de têtes coupées. Il a été mis en évidence que la fortification de cet habitat remontait au moins au Ve siècle avant notre ère et qu'elle avait été doublée d'une sorte de mur de terrasse à une date ultérieure. Le nombre de restes humains dégagés a encore été important, associés à de la céramique et à de la faune.

Bibliographie

Christol 2003 : Michel CHRISTOL, Epigraphie, population et société à Nîmes à l'époque impériale. A propos de deux inscriptions du Cailar (canton de Vauvert, Gard), dans Peuples et territoires en Gaule méditerranéenne. Hommage à Guy Barruol, Montpellier, 2003, p. 463-474 (Revue Archéologique de Narbonnaise, Supplément 35)

Garmy, Pey 1981 : Pierre GARMY et Jean PEY, Deux chenets zoomorphes découverts au Cailar (Gard), Documents d'Archéologie Méridionale 4, 1981, p. 185-188

Girard, Roure à paraître : Benjamin GIRARD et Réjane ROURE, Le mobilier métallique du dépôt du cailar (Gard) : quantification, composition et traces de manipulations destructives, dans Actes de la table ronde internationale de Neuchâtel, 1-3 novembre 2007, à paraître

Py, Roure 2002 : Michel PY et Réjane ROURE, Le Cailar (Gard). Un nouveau comptoir lagunaire protohistorique au confluent du Rhôny et du Vistre, Documents d'Archéologie Méridionale 25, 2002, p. 171-214

Raynaud 2002 : Claude RAYNAUD, Les Virunes, Le Castellas et la localisation de VIRINN(AE). Le Cailar (Gard), dans Les agglomérations gallo-romaines en Languedoc-Roussillon, II (dir. J.-L. Fiches), MAM 14, Lattes, 2002, p. 578-581

Roure et al. 2007 : Réjane Roure, avec la collaboration de Henri Duday, Armelle Gardeisen, Benjamin Girard, Sandrine Lenorzer, Georges Marchand, Gaël Piques, Martine Schwaller – Armes et têtes coupées au Cailar (Gard) : premiers éléments de réflexion sur un dépôt rituel en Gaule méditerranéenne, dans L’âge du Fer dans l’arc jurassien et ses marges (est de la France, Suisse, sud de l’Allemagne). Dépôts, lieux sacrés et territorialité à l’âge du Fer. Actes du XXIXe colloque international de l’AFEAF, Bienne, 5-8 mai 2005, Besançon, Presses Universitaires de Franche-Comté, 2007 p. 653-658 (Annales littéraires ; Série "Environnement, sociétés et archéologie")